Superboss™

#34 Ces clés pour vaincre tes blocages mentaux

October 16, 2023 Tarik JEM
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#34 Ces clés pour vaincre tes blocages mentaux
Show Notes Transcript

✅ Merci de prendre un instant pour répondre aux 4 questions de ce formulaire Google Docs qui m'aidera à préparer mes prochains épisodes.

✅ De plus, pour t'aider à passer de la confusion et inertie à l'impulsion de ton momentum, j'ai crée « l' écosystème Mental Illimité™ » avec une "Roadmap en 7 étapes" qui vise à te transcender pour transformer ta vision en réalité.

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🎙️Rejoint moi aussi sur mon Live hebdomadaire (Psycho-Réalité Show) où tu pourras me poser tes questions de 19h30 à 20h30 uniquement sur mon profil Facebook

 Bonsoir les amis entrepreneurs, entrepreneures.  

 Je partage avec vous mon aventure entrepreneuriale, cette traversée du désert où il faut véritablement libérer des forces qui sont inconnues finalement en nous, pour surmonter ces épreuves et aller au bout, coûte que coûte et ne surtout pas abandonner. Parce que ça, c'est ce qu'il y a de plus terrible finalement, parce qu’on vivra avec des remords et des regrets à terme. Ça a été le drame de ma vie de vivre par défaut, d'avoir toujours peur de m'engager. Quel que soit l'expérience, l'aventure, la peur de m'engager dans une relation amoureuse, je sabotais systématiquement. 

 Ça a été finalement construire pour détruire. Et faire du mal à ces filles ou à ces amis, puisque c'était un schéma que je reproduisais en permanence dans ma vie personnelle, dans ma vie professionnelle. C’est une bataille contre soi-même, une bataille contre son ombre et il est impossible de gagner contre son ombre. Je l'ai déjà dit, mais je me répète. C'est comme mettre des coups d'épée dans l'eau. Donc au bout d'un moment, on finit par être complètement épuisé mentalement, émotionnellement, psychologiquement. C'est ce qui s'est produit, je me suis complètement effondré après tant d'années à supporter, malgré moi, à vivre avec une dépression silencieuse et puis à reproduire ces mêmes schémas inconsciemment, comme la majorité des gens, dans une forme d'autohypnose. C'est une notion qui est aux commandes, la     partie consciente, la conscience de soi, l'autocritique, la fameuse petite voix qui nous encourage ou pas à faire des choses. 

 Et si ce filtre est défaillant, ça a été mon cas. Ce filtre était défaillant et le subconscient, il fait ce qu'il veut, il vous emmène où il veut et ça, c'est terrible. Terrible, parce que ça finira forcément par sortir de la voie et aller percuter le bas-côté ou dérailler pour donner l'image du train. C’est comme un train à très vive allure qui doit ralentir normalement pour éviter de sortir des rails. Et ça s'est produit déjà, il y a eu un fameux accident en Espagne, il y a quelques années en arrière ou le train a fini par dérailler. Absolument immense ! Et, c'est le cas d'une bonne partie des gens, quatre-vingt-dix pour cent de notre vie au quotidien, c'est des habitudes, c'est comme en voiture, on ne réfléchit même plus pour démarrer et pour passer les vitesses, embrayer, débrayer. 

 Il faut éviter absolument attendre un accident de la vie qui va vous réveiller, vous faire réagir comme un choc électrique. C'est dommage qu'on doive attendre ce genre d'événement dramatique dans nos vies. Ça arrive à tout le monde, comme le décès d'un proche par exemple. Pour sortir de notre état d'autohypnose, faut essayer de le faire avant et j'ai évoqué comment le faire. J'ai donné des pistes, en tout cas, hier pour le faire, pour sortir de cet état d'autohypnose et reprendre la direction de sa vie. Parce que tant qu'on est dans cet état d'autohypnose, on répétera sans cesse les mêmes schémas et Albert Einstein l'avait très bien dit qu'on ne peut résoudre un problème au même niveau de conscience qui a généré ce problème, on a besoin de changer d'état pour résoudre ce problème.

 Et niveau de conscience, ça veut dire déjà sortir de l'État d'autohypnose. L'état d'autohypnose, c'est le niveau de conscience qui est sous le seuil en fait, et après le premier niveau de conscience. C’est le niveau de conscience intellectuel où on commence à absorber des principes et à commencer à les exécuter. Puis après, il y a un deuxième niveau de conscience qui est le niveau de conscience émotionnel où là, on va rajouter une strate parce qu'au bout d'un moment, quand on est au niveau de conscience intellectuelle, on fait face à un plafond de verre. Et vous voyez bien les formations en ligne, pourquoi la majorité n'a pas de résultat ? C'est simplement, et moi le premier, J'avais aucun résultat. J'en ai pris un paquet de formations et de pratiquement toutes les personnes sur le marché. Je n'avais pas de résultat. La majorité des formations, je ne suis pas allé au bout. Comme la majorité des personnes et certaines, je ne les ai même pas ouvertes. Et pour vous dire, je me suis fait la promesse de ne plus acheter de formation tant que je ne consommais pas celle que j’avais déjà sous la main. Donc vous voyez bien, il faut passer à un autre niveau émotionnel pour casser ce plafond où on l'applique intellectuellement mais on fait face à des résistances et à ce fameux cycle de doute, de peur, de frustration, de procrastination et de paralysie, souvent d'abandon. Et puis de partir sur un autre objet brillant ou même, pour certains, de revenir à la case départ, au salariat par exemple. Et le dernier niveau de conscience, c'est le niveau de conscience de transcendance. Vous vous rappelez la pyramide de Maslow ? Le niveau de transcendance, C'est l'étape ultime de la pyramide de Maslow. C’est réaliser ce qui nous paraît impossible, en fait. Et qu'est ce qui fait la différence finalement entre les personnes qui arrivent à créer des choses exceptionnelles, au-delà de la moyenne des gens dans par exemple, le business en ligne ?  Ce n’est pas parce qu'elles sont plus intelligentes que la moyenne, sans vouloir diminuer leur expertise et leur personne. Mais il n’y a pas besoin d'être un génie. 

 Qu'est ce qui fait que ces personnes ont réussi à faire partie des 1% à 5% qui réussissent à ce niveau dans le business en ligne. Alors certes, tout le monde n'a pas envie de ça et c'est très bien. Si on veut juste une activité pour vivre confortablement, pourquoi pas à temps partiel et vivre à la campagne ou à la montagne, c'est très bien aussi. Tout le monde n'a pas envie d’être cet entrepreneur ou entrepreneure à succès avec une forte popularité. Et tout le monde n'a pas envie de ça et c'est très bien. Et c'est très bien aussi que des personnes aient envie d'impacter le maximum de personnes, des milliers, des dizaines de milliers voire des millions de personnes si elles ont un message fort à transmettre au fond d'elles et qu'elles veulent impacter, contribuer au maximum de personnes tout en bénéficiant de la valeur, de créer et s'enrichissent par la même occasion. C'est très bien aussi, mais j'en reviens au sujet. 

 Quelle est la différence entre celle et celle qui reste bloquée dans cette traversée du désert. Ce n’est pas forcément le talent parce que quand vous reprenez les vidéos de ces personnes tout au début, mais excusez-moi, ce n’était pas des experts en communication dans leur sujet. Et moi le premier. Vous regardez mes premières vidéos, c'est à éclater de rire. Mais la différence, c'est le courage. Courage de surmonter ses peurs, de sortir de cette zone de peur, de sécurité, de certitude, où on est sûr de pas souffrir. Donc on n'ose pas vivre. On vit par défaut, on n'ose pas s'engager dans la vie personnelle, sociale, amoureuse, professionnelle. On vit par défaut et combien d'opportunités on laisse passer. 

 Et fatalement, on finira par des regrets. Des études l'ont montré, quatre-vingt-dix pour cent ou quatre-vingt-quinze pour cent des gens regrettent, ont des remords de pas avoir oser faire telle chose. Donc la différence se fait là. C'est un courage de sortir, d'oser faire des choses qui sortent de nos habitudes, d'aller dans un endroit, simplement d'aller dans un endroit. Par exemple, aller prendre un verre, un café dans un endroit luxueux, par exemple, dans les grandes villes. Et aussi dans les petites villes.  Je sais qu'il y a également des hôtels, ce genre d'endroits de luxe où on peut aller prendre un café avec une bouteille d'eau, ce n’est pas très cher. Et juste se mettre dans ce cadre où on n'a pas l'habitude d'aller, c'est une sortie de zone de confort qui ne coûte pas cher. Alors quand on n'a pas l'habitude d'aller dans ces endroits, on se sent un peu mal à l'aise. On est comme un poisson hors de l'eau, mais c'est une zone de confort qui met mal à l'aise de notre mental, notre esprit. Il n'a pas l'habitude de ça.

 C'est comme ça, petit à petit, par multiplier ce genre d'expérience, qu'on va habituer notre mental à sortir de cette zone de peur, de sécurité où on survit, où on vit par défaut. Par défaut, parce que on vit pour éviter de souffrir, éviter de souffrir, entre guillemets, par le rejet des autres. On n'ose pas et d'ailleurs ça se matérialise dans le business en ligne. Ce qui m'a paralysé, c'est de tout le temps remettre au lendemain, parce que je n'étais pas prêt. Je ne me sentais pas prêt pour me mettre dans l'arène face à vous et m'exprimer comme tel que je suis. Je ne me sentais pas prêt et je reportais de semaine, de mois en mois, puis d'année en année finalement. Puisque maintenant, ça fait deux trois ans que je reporte, que j'avais ce syndrome de l'imposteur qui fait plus de mal que n'importe quoi d'autre dans le business en business en ligne.

 Et derrière ça, c'est la peur d'être jugé, d'être rejeté et comme je vous l'ai expliqué hier. C'est une peur viscérale dans la psychologie humaine, d'être rejeté par le groupe. C'est inconscient, complètement inconscient puisque ça nous a permis de survivre pendant des millénaires, d'être dans un groupe, pour nous, notre esprit, notre cerveau.  Il faut absolument éviter d'être rejeté du groupe, parce que ça, c'est la mort. C’est associé à la mort. Et vous savez d'ailleurs que la peur la plus viscérale chez les gens, la majorité des gens, c'est s'exprimer en public. Il paraît que c'est la première des peurs et ensuite seulement, il y a la peur de mourir.

 Vous voyez bien combien ce que cette peur crée en nous. C'est terrible de passer à côté, peut être exceptionnel ou du moins soit au niveau de ce qu'on est capable de faire. En fait, on se bride, s'inhibe soi-même, rester dans le moule même si on est complètement à l'étroit. Et c'est incroyable comment on peut se brider soi-même alors qu'on peut apporter tellement aux autres, et transformer nos épreuves de vie en contribution aux autres et impacter des centaines, des milliers, des dizaines de milliers de personnes, voire des millions, sont dans cette même souffrance finalement, qui demandent comment en sortir.

 Donc aujourd'hui, si tu as traversé des épreuves ou que tu es encore dans des épreuves, le moyen pour en sortir, c'est de transformer ces épreuves en opportunité et par ce moyen, tu vas t'aider toi-même à grandir, à te développer et en même temps à contribuer aux autres. Ça, c'est une vie, s'accomplir. Avoir une vie, finalement, c'est pouvoir grandir, nous développer et contribuer aux autres. Et c'est comme ça qu'on s'enrichit intérieurement et matériellement, c'est en étant généreux, donnons aux autres en étant ethnocentrique, c'est-à-dire faire les choses pour les autres et non pas égocentrique, créer de la valeur pour soi-même et détruire les autres, chercher à détruire les autres. C'est comme ça qu'on peut avoir un impact qui dépasse la moyenne en étant généreux et contribuant aux autres quand on est généreux.

 Je l'ai évoqué hier, pour être dans la générosité et dans l'abondance, il faut passer par la gratitude, avoir la gratitude pour soi, avoir la gratitude pour ce qu'on a. Et ça va générer de l'abondance. Et forcément, quand on est dans l'abondance, on est dans la générosité. Et c'est comme ça qu'on s'enrichit, en tout cas au-delà de la moyenne des gens. Contrairement à ce qu'on croit, les gens fortunés sont pour la majorité très généreux, très très généreux et c'est comme ça qu'ils s'enrichissent d'ailleurs. C'est en donnant matériellement de leur temps et des ressources tangibles et intangibles. C’est comme ça qu’ils génèrent encore plus d'abondance et une des clés, c'est de donner 10% de ce que vous gagnez, de votre bénéfice. Vous avez cent euros de bénéfices, habituez à votre cerveau à donnez dix euros, vous n’allez pas vous appauvrir. Il y a énormément d'associations qui font du très bon travail partout. On ne s’appauvrit pas quand on est généreux, mais c'est un état d'esprit. 

 Sortir de cette mentalité de manque, de peur de manquer, on le retrouve aussi dans le business en ligne. Des personnes qui sont très avancées dans le business en ligne ont cette mentalité de peur de manquer. Et d'ailleurs les personnes qui souvent s'enrichissent et viennent d'un milieu où ils n’ont pas baigné dans l'argent, ont tellement peur de perdre cet argent. C'est l'effet opposé des gens qui dilapident. Les personnes qui ont tellement peur, qui sont dans l'angoisse en permanence et qui vivent même plus, tellement ils ont cette mentalité de manque.

 Je reviens au sujet, sortir de cette zone de confort autant que possible. Moi, ce que je fais là au quotidien, c'est une sortie de zone de confort énorme. Mais j'ai entraîné mon cerveau à l'accepter. Au début, il ne voulait pas y aller. J'y allais à reculons, ça aussi j'ai reporté au lendemain, comme tout à l'heure, pendant des années, parce que je ne me sentais pas prêt. Mais ça, c'est finalement de l'évitement. Comme j'ai raconté dans ma vie entière, j'ai été dans l'évitement, éviter de me confronter aux autres, la confrontation directe, dans l'évitement en permanence et éviter de faire face à moi-même aussi d'ailleurs. 

 Hier, j'ai évoqué aussi les deux réalités. La réalité objective, et ça vaut également sur l'environnement, sur ce qu'il y a autour de nous. Mais ça vaut également pour nous-mêmes, c'est avoir une perception objective sur nous-même et non pas subjective parce que tant qu'on a une perception subjective sur nous-même, fatalement nos actions vont être complètement à côté de la plaque. Ça peut être difficile d'avoir une perception objective sur soi-même parce que ça peut faire mal. Et comme vous le savez, la psychologie est en permanence sujette à ces deux polarités, éviter la douleur et aller vers le plaisir. On va éviter potentiellement ce qui peut nous faire souffrir. Donc il faut conditionner son cerveau à faire des choses inhabituelles. C'est un conditionnement, c'est un lavage de cerveau, quelque part. On nettoie notre cerveau comme on se nettoie physiquement. Ça vaut par le conditionnement, sortir de cette zone de sécurité de peur et avoir le pouvoir. Il va aller par-là, nous on décide d'aller par là et il n’y a pas à argumenter. Il exécute ce qu'on lui dit de faire, on n’argumente pas. C'est comme le réveil au matin, extrêmement difficile de sortir du lit. Le cerveau, il veut plus de temps, encore une demi-heure, une heure. On doit être en capacité de le faire taire. C'est un conditionnement au quotidien, comme pour la douche froide.

 La douche froide, c'est un bon exemple également, au-delà des bienfaits que ça procure au niveau plein de choses, système lymphatique etc., c'est surtout avoir le pouvoir sur son esprit. Il ne veut pas prendre la douche froide. Ça aussi, c'est un conditionnement sur son esprit. Et tant qu'on n'a pas le pouvoir sur son esprit, ça va être compliqué de relever tous les challenges, toutes les épreuves, toutes les difficultés de la vie, toutes les épreuves dans l'entrepreneuriat. Parce que l'entrepreneuriat, c'est un parcours du combattant. Il y a des gens malveillants, il y a des haters, il y a des jaloux, il y a des gens qui sont rancuniers pour rien, pas que dans l'entrepreneuriat, mais c'est ce qui nous intéresse. Donc il faut être en capacité de surmonter tous ces challenges, d'avoir le pouvoir sur son esprit pour dans les moments durs. Changer de perception sur ce moment et le tourner en dérision, à la rigolade. Ce n’est rien ça, j'en veux plus des épreuves comme ça, allez donnez-moi plus. Et quand on est en capacité de faire ça, on est inarrêtable. Et ça, on peut le faire quand on est porté par une cause profonde, une mission presque. C’est ce qui me permet de faire ce genre de chose. Je serais incapable de faire ça, si derrière, je n’étais pas animé par quelque chose de profond.

 Et d'ailleurs, la preuve, c'est que quand j'ai commencé dans le business en ligne et que je faisais les choses de manière égocentrique, c'est-à-dire créer de la valeur pour moi dans une activité de marketing, ça ne marchait pas et je n’osais pas faire les choses et paraître tel que je suis. Seulement, quand j’ai switcher, j'ai transité vers cette phase de cause profonde à transmettre pour grandir et pour contribuer aux autres. Et là seulement, j'ai pu générer cette énergie émotionnelle qui fait que je suis capable de faire ce que je fais et d'en parler de manière authentique et sincère.  Ça fait une différence énorme. Et là, aujourd'hui, je suis capable de faire des choses dont je n'étais pas capable de surmonter, parce qu’on doit en permanence se développer, apprendre des compétences et puis créer des choses qu'on ne maîtrise pas. Et ça demande énormément d'effort mental et physique pour créer toutes ces choses. 

 Et notre cerveau déteste le changement. C'est pour ça que c'est si difficile de changer d'avis. D’ailleurs, vous voyez, on peut connaître des choses, mais tant qu’on ne les a pas mis en application, c'est comme si on ne savait rien. On peut apprendre énormément de principes, mais tant qu’on ne les a pas pratiquées, exercées par la répétition, jusqu'à devenir presque inconscient. J'ai évoqué hier les quatre niveaux d'apprentissage. D'ailleurs, c'est comme si on ne savait pas. C'est pour ça que je crois que c'était Socrate qui avait dit que la répétition est la mère du savoir. 

 Pour faire accepter au cerveau quelque chose de nouveau, il faut répéter. C'est pour ça d'ailleurs que la majorité ne va pas au bout et puis n'arrive pas à créer ce que la petite minorité arrive à faire par la répétition pendant des mois, des années, des années et des années, pour ça que l'entrepreneuriat est un sport de haut niveau mentalement. J’avais donné les exemples des sportifs de haut niveau, rendez-vous compte, qui répètent les mêmes gestes pendant dix ans, quinze ans, vingt ans pour atteindre ce niveau de compétence et faire les choses dans cet état de flow comme ils disent, dans la zone.  Ils prennent des décisions au millième de seconde par la perception, par une acuité sensorielle, au niveau des sens, de tous les sens.

 D'ailleurs, il paraît qu'à ce propos, le baseball est le sport le difficile au monde au niveau du batteur qui doit renvoyer la balle. Parce qu’il a un taux de probabilité de réussite, je crois, une fois sur sept, à très haut niveau, au niveau professionnel. Mentalement, il paraît que c'est le sport le plus difficile.  Quand on réussit une fois sur sept et qu'on échoue six fois sur sept, imaginez mentalement.

 Si nous en tant qu'entrepreneur, on devait pour réussir, on devait échouer six fois. Et c'est pour ça que, dans la vente en général, le taux de réussite dans le closing, en tout cas dans la vente en ligne, est extrêmement faible, je crois vingt-cinq pour cent pour les leads, les contacts très qualifiés. On réussit une fois sur quatre lors de l'appel téléphonique, et en plus, pour des personnes qui ont de l'expérience dans la vente et qui ont un fichier de contacts qualifiés. Donc mentalement, la vente est extrêmement difficile et c'est pour ça que ça fait tellement peur, parce que derrière, il y a le rejet. 

Et la grande majorité des entrepreneurs, moi le premier, j'avais très peur de la vente. Parce que derrière ça, il y a la peur du rejet. Alors que j'ai eu des expériences professionnelles dans le passé salarial en tant que commercial. Et malgré ça à l'époque, j'avais très peur aussi de la vente. J'avais très peur du rejet. Donc là aussi, il faut habituer son cerveau au rejet et par exemple, dans les relations amoureuses, la première peur des hommes est la peur d'aborder. Derrière la peur d'aborder une jeune femme, c'est la peur du rejet. La peur du rejet est terrible.

 Donc, en tant qu'entrepreneur, on doit se conditionner à ça, à être confronté au rejet en permanence. On est dans l'arène en permanence et par cet exercice que je fais au quotidien, je conditionne mon cerveau aux critiques, au rejet et aux moqueries. Je sais plus qui avait dit ça à l'époque, quand on arrive avec quelque chose de nouveau, il y a une phase où on est moqué, il y a une phase où on est combattu, et il y a une troisième phase où on a l'adhésion de ces personnes qui nous ont moqué et combattu.

 Donc voilà, passer de la confusion à l'impulsion de ton Momentum passe par cette phase de courage, de conditionnement de son cerveau à aller faire des choses inhabituelles. J'ai donné l'exemple d'aller prendre un café dans un hôtel de luxe et ça ne coûte rien. C'est moins de cinq euros pour la plupart, voire grand max, dix euros pour un hyper luxe. Vous êtes servi par un serveur, il est qualifié, formé à ce métier. Donc payer dix euros pour un café et une bouteille d'eau pour être dans un endroit de luxe et pouvoir sortir de cette zone de confort, ça vaut l'investissement. Et vous verrez, quand vous allez ressortir de là, vous allez vous dire waouh, j'ai envie de ça en fait plus souvent. Et là vous allez vous donner les moyens de faire les choses pour bénéficier de ce genre de plaisir. En plus de la sortie de zone de confort et plus, ça génère une motivation dans le cerveau. Parce que notre cerveau, vous vous rappelez la psychologie humaine, c'est fuir la douleur pour aller vers le plaisir. Donc il a goûté à ça, j'en veux plus souvent. Et en multipliant ce genre d’actions, vous allez vous donner les moyens de faire cette traversée du désert et vous n’allez rien voler.

 En fait, vous allez créer de la valeur pour les gens, vous n’allez pas les voler quand vous faites les choses de manière honnête et sincère. Au contraire, vous les aidez à résoudre un problème. Alors certains vont dire pourquoi vous ne le faites pas gratuit, mais simplement parce que ce qui est gratuit, n'a pas de valeur dans l'entrepreneuriat. Malheureusement, c'est comme ça. Vous faites quelque chose gratuitement, les gens ne vont pas percevoir la valeur de ce que vous créez, de ce que vous donnez et tout le mal que vous avez enduré pour créer cette valeur. Alors ils ne vont pas mesurer cette valeur. Mais quand ils vont payer, là, ils vont payer.

 Attention, mais ça n'empêche pas d'être généreux à côté. Comme je l'ai évoqué tout à l'heure, vous devez donner dix pour cent de ce que vous générez comme profit à qui vous voulez, des associations ou peut-être même à votre cercle proche de membres de la famille qui sont dans le besoin ou autres, de voisins ou énormément de gens qui sont dans le besoin. Et là, vous êtes dans l'abondance. Quand vous faites ce geste, vous n'êtes plus dans la peur de manquer et c'est comme ça que vous allez générer encore plus de richesse. Pour la majorité des personnes, on n'est pas éduqué à ça. On manque parce que très souvent, la majorité viennent de milieux où l’argent ne coulait pas à flot.

 Il y a toujours cette peur de manquer et on supprime cette peur de manquer. Quand on est dans la gratitude, la gratitude va générer cette abondance, on va se contenter de remercier Dieu, le ciel, l'univers et ce que vous voulez de ce qu'on a dans notre assiette et notre quotidien. 

 Donc vous voyez, ça génère un cycle bénéfique, contrairement à ce qu'on peut penser. Et la plupart des gens riches sont généreux, contrairement à ce qu'on peut penser aussi, à l'image du riche Picsou, c'est des mythes, des fantasmes avec lesquels on a grandi. Notamment avec Disney et d'autres dans les films, les riches sont toujours représentés par des personnes qui sont avares, etc.

 Et, moi d'après ce que j'ai pu voir, en plus j'ai eu l'occasion quand j'étais étudiant d'avoir travaillé dans un hôtel cinq étoiles, je peux vous dire que la majorité des clients étaient quand même fortunés, la plupart étaient très généreux. 

 Voilà les amis donc à demain !